L’océan Pacifique et le désert de Paracas !

Ayacucho n’est pas une ville de rêve. On y a pas traîné longtemps entre pollution et embouteillage et ça tombe bien. Il était temps pour nous de retrouver la mer (enfin l’océan) quitté depuis si longtemps.

Nous voilà donc arrivés à Pisco, notre première ville côtière au Pérou. Le bord de mer n’est pas du tout mis en avant, d’ailleurs les poubelles qui s’amoncellent sur les galets vont juste finir de nous repousser. La ville, qui a subit un tremblement de terre il y a quelques années, est sympathique, désordonnée et en constant mouvement.

Nous y passerons quelques jours, le temps de faire la troisième vidéo du voyage et de nettoyer toutes nos affaires.

Le désert de Paracas nous appelle. Un désert de sable au bord de la mer. Un petit paradis pour s’amuser dans les dunes. J’y casserai l’écran incassable de mon téléphone. Une bosse l’a fait tomber de son promontoire et le vilain c’est glissé entre mon guidon et le réservoir. Un virage, un crack et s’en été fait de la vitre trempée. Heureusement pour moi tout marche encore et le tactile ne présente aucun défaut. Merci Blackview, même s’ils ne répondent pas à mes appels pour changer l’écran (j’écrirai un article plus tard sur ce téléphone au doux nom de BV6000).

Revenons au désert, il y a peu de mots pour le décrire. Nous y rencontrons un colombien en Versys avec qui nous boirons une petite bière en fin de journée. Le lendemain c’est découverte, on longe la côte pendant une vingtaine de kilomètres. Clément fait le pitre sur les dunes et s’embourbe une ou deux fois. Moi dans un élan de solidarité je l’accompagne… sans m’embourber bien évidement.

Il fait froid sur le bord de mer et les vagues ne demandent qu’a être surfé. Nous arriverons au bout du chemin après une bonne matinée de gambadage. A partir de ce point la route remonte dans les terres vers Ica, notre prochaine étape. Nous y arriverons après 50km de tôles ondulées et de bac à sable infernaux. La fin du désert est une déchetterie à ciel ouvert, la route est remplie d’immondices et nous arrivons par les bidonvilles.

Ica c’est la ville où je recevrai de la superbe R4000 Ipone livrée par bus via un contact à Lima. Un véritable cadeau du ciel car la belle commence sérieusement à en manquer et surtout à en consommer. L’hostel est sympa, on s’y reposera quelques jours avant de reprendre la route. Direction Arequipa par la Panaméricaine, nos premiers tours de roues sur cette route légendaire. Un petit aperçu des lignes de Nasca, un camping parfait sur la plage, avec un petit feu pour nous réchauffer après notre premier bain dans le Pacifique (pour ce voyage du moins).

Arequipa n’est plus très loin, à quelques centaines de kilomètres de zones désertiques et montagneuses.

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