La Guinée est splendide, mais il n’y a aucun réel système de traitement des déchets. À Labé, nous avons été hébergés par un ami dans sa maison secondaire. Un luxe qui nous a fait du bien. Mais pour atteindre la rue principale à pied. Nous devions passer dans une rue et un terre-plein jonché de poubelle. C’est assez triste à voir, mais cela nous oblige à aussi penser à nos déchets en voyage.
J’essaye au maximum de ne pas consommer de l’eau en sachet. Mais je n’ai pas trop la possibilité d’éviter d’acheter des bouteilles. Mes problèmes digestifs m’on bien rappelé les effets indésirables quand je teste l’eau de source m’empêchent de boire l’eau de source ou du robinet dans ces pays. Bref, si vous vous demandez, la plupart du temps je donne les bouteilles d’eau une fois vides. Elles servent alors de contenant pour la vie de tous les jours.
Et pour nos déchets, nous essayons de les bruler, dans la plupart des cas c’est la meilleure méthode dans ces contrées. Il y a beaucoup à faire et je ne porte aucun jugement, seulement c’est difficile de ne pas être triste en voyant l’état des dégâts.
Bref, revenons à notre voyage. Pendant cette longue pause à Labé. J’ai monté l’épisode en Guinée Bissau. J’ai fait un gros nettoyage de mes bagages et de mes affaires. Et finalement, j’ai fait une révision de la moto et un gros dépoussiérage qui a fait beaucoup du bien.
Nous sommes repartis, ressourcer, par la piste qui traverse le parc du Moyen Bafing. D’ailleurs c’est exactement dans le parc que la route est la plus difficile. De la caillasse partout pendant plusieurs dizaines de kilomètres, incluant de belles grosses marches à passer. Nous vivrons la fin du ramadan sur cette route. C’était surprenant de rencontrer autant de monde sur la piste et de voir les mosquées complètement débordantes de monde. Nous avons d’ailleurs passé de bons moments avec certains habitants joyeux. Mais surtout, nous avons pu de nouveau trouver de quoi manger dans la journée.
A la fin de la piste difficile, nous prendrons un bac, tirer à la main avec une corde via l’autre rive. Celui-ci nous permettra de reprendre notre chemin sur une superbe piste bien roulante, un tout petit bout de bitume, puis de nouveau une belle piste qui nous permettra d’atteindre Faranah. Ville dans laquelle nous trouverons un campement minier servant aussi d’hôtel, avec piscine et cabane climatisée. Un confort qui ne fera pas de mal après toutes ces nuits sous la tente.
Finalement, c’est à Kissidougou que nous prendrons et négocierons notre première amende. Nous étions en ville, nous cherchions des fruits pour le repas du soir. Et nous avons suivi le trafic. Seulement la rue était en sens interdit, un panneau derrière les cahutes du marchés étaient bien présent (sur notre retour vidéo). Bref, nous étions en tord mais nous avons réussi à négocier le prix à la baisse après de longues discussions (que j’ai enregistrées).
