Retour sur la bagagerie Mosko Moto Reckless 80

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Cela fait 15 mois que je roule à travers l’Afrique avec le système de bagagerie Mosko Moto Reckless 80 sur mon petit Suzuki DRZ 400. Et aujourd’hui, je suis heureux de vous partager mon retour d’expérience. Avec plus de 35 000 km au compteur, j’ai eu tout le temps de mettre ces sacoches à rudes épreuves.

Solide

La première chose qui m’a frappé avec ce système, c’est son apparente solidité.

Et après 15 mois de roulage, les sacs sont toujours en bon état. Le tissu, les coutures, et les protections n’ont pas bougé. Pourtant sur les pistes africaines, le matériel a subi des chocs, des chutes et des conditions climatiques extrêmes. Je suis surpris et content qu’il n’est pas plus souffert que cela.

Et il semble que mes premiers ressentis soient validés, cette bagagerie est faite pour durer !

Adaptable

Une des forces du système Reckless 80, c’est qu’il est vraiment adaptable.

Le système est prévu pour s’adapter à tous les besoins et à presque toutes les motos. Et même s’il a fallu réfléchir pour l’adapter à mes habitudes, j’ai réussi à trouver une solution simple et fonctionnelle. J’ai toujours un “duffle bag” sur la selle. J’ai donc ajouté le Scout D 30l au système de base. D’une capacitée de 80 litres, je suis passé à environ 130 litres en incluant toutes les sacoches (dont celle pour l’eau). Cela m’a permis de pallier à toutes les situations : de la longue étape en autonomie au transport de cargaisons supplémentaires comme une paire de pneus.

Le système molle (quadrillage en tissus) présent sur de nombreux éléments m’a permis d’augmenter les possibilités d’emport, en ajoutant par exemple un compartiment spécialement dédié à mes bouteilles d’eau. Au passage, tout est modifiable et ma configuration à pu évoluer au fur à mesure du voyage.

Vous pouvez aussi définir l’angle de vos sacoches pour qu’elles s’adaptent au mieux à la moto !

Discret

Ce qui est vraiment appréciable avec ce système, c’est que je ne sens pas mes bagages.

Ils suivent parfaitement les mouvements de la moto, sans créer de déséquilibre. Rien ne bouge à l’intérieur car tout est bien compact. Le système de fixation est solide, et une fois tout bien ajusté, la bagagerie reste plutôt bien en place, même sur des chemins caillouteux.

Par contre, je recommande d’utiliser le petit “Gnoblin”, un système composé d’une pièce fixée sur la moto qui s’emboîte dans une autre attachée au harnais. Il offre deux avantages principaux : d’abord, il stabilise le harnais, qui avait tendance à bouger de gauche à droite lorsqu’on utilise uniquement les sangles (configuration des six premiers mois). Ensuite, il permet de placer le harnais toujours au même endroit après l’avoir enlevé ce qui n’est pas évident avec juste des sangles.

Réparable

Sur un voyage long comme celui-ci, il faut que le matériel soit réparable.

Et sincèrement, je suis heureux de constater que la bagagerie Mosko Moto ne m’a pas déçu sur ce point. Comme à mon habitude, j’ai abîmé des éléments. J’ai cassé trois gros clips après 10 mois d’usage. Le premier a cassé au Cameroun, je l’ai remplacé par un clip de sac d’écolier. Mais ce n’était pas terrible et j’ai trouvé des clips en arrivant en Namibie. J’en ai acheté 4, et deux ont cassé par la suite. J’ai tordu une barre de fixation de sangle sur une grosse chute en Guinée. J’ai pu réparer avec un marteau et un rilsan. Ça tient toujours depuis. Plus récemment, j’ai recousu une des sangles de fixation au niveau des cale-pieds. Celle-ci s’était sectionnée à cause de frottement avec le plastique.

Toutes ces casses sont “normales” : usure, chutes ou frottement. Et aucune d’entre elle ne m’a empêché de continuer mon chemin avant de trouver un endroit propice pour réparer correctement.

En résumé, tout s’est réparé assez facilement, ce qui est essentiel en voyage.

L’organisation (laborieuse) des bagages

C’est plus général à la bagagerie souple, mais avant de faire son choix, il est important de bien considérer ceci : le souple à plein d’avantages, mais il demande une sérieuse organisation. Les sacoches sont relativement étroites, donc il faut prendre le temps de tester plusieurs configurations. Il faut penser à bien mettre les éléments qui ne servent pas souvent au fond. Mais il faut aussi les protéger, car c’est eux qui prennent les chocs sur les chutes. Puis comme c’est plus étroit au fond, il faut réussir à mettre un truc qui permette de ne pas perdre trop de place. Puis éviter de mettre un truc trop fragile au fond. Bref, vous m’aurez surement compris, ça demande beaucoup de temps et de tentatives avant de trouver la bonne organisation.

Mais une fois que tout est rangé, c’est un bon compromis pour voyager “léger” en ne gardant que l’essentiel !

Quelques défauts ou amélioration

L’humidité s’infiltre dans les petites sacoches, principalement à cause du tissu noir qu’on enroule. Ce tissu s’imbibe d’eau et, comme il est en contact avec l’intérieur du sac, cela peut rendre l’intérieur humide. Rien de grave, mais il faut penser à les ouvrir régulièrement pour les aérer et les entretenir un peu.

Le bloc plastique utilisé pour compresser le harnais sur les sacoches principales pose problème. Il est difficile à serrer correctement et il se desserre avec les vibrations sur les pistes. En Namibie, j’ai ajouté une sangle supplémentaire pour relier les deux côtés des sacoches, ce qui permet de mieux les maintenir sur la moto et d’éviter qu’elles prennent du jeu.

Puis pour finir, certaines sangles mériteraient d’être un peu plus longues, mais la je rentre dans du détail.

Et niveau sécurité ?

J’ai ajouté un filin avec un cadenas à code de chez Mosko Moto pour sécuriser les sacs. Bien que le filin ne soit pas très épais, il permet de dissuader les voleurs opportunistes. Je trouve que c’est une solution efficace qui me permet de laisser ma moto en ayant l’esprit un peu plus tranquille.

Conclusion

Pour faire simple, après 15 mois de voyage à travers l’Afrique, je suis pleinement satisfait de cette bagagerie. La solidité, l’adaptabilité et l’ergonomie de ce matériel en font un choix idéal pour les voyageurs cherchant un produit durable et résistant.

Ce ressenti, je l’ai eu dès la réception du produit, et force est de constater qu’après d’innombrables tentatives pour abîmer ce matériel, j’ai clairement échoué !

Je n’ai pas pour habitude de faire des éloges non mérités sur un produit, mais je ne regrette pas d’avoir fait confiance à Mosko Moto pour rendre cette aventure aussi agréable ! Et j’irai même jusqu’à leur tirer mon béret !

Pour vous faire une idée plus précise, voici la liste des produits Mosko Moto sur ce voyage :

Autres accessoires :

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Au plaisir et encore un grand merci à Mosko Moto pour leur confiance !

Rêve d'Afrique

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