L’atacama 

Juste après le Dakar j’ai décidé de partir vers l’ouest. L’idée c’était de rejoindre San Pedro de Atacama pour faire le sud Lipez, que j’avais manqué, sur une journée. Au final j’étais tellement lessivé que je me suis laissé allé dans cette ville de gringos. Il était temps de prendre plusieurs jours de repos d’autant que ça me permettait de faire tranquillement les attractions autour de la ville. Les lagunas ou j’espérais me baigner, la vallée de la Luna qui donne l’impression d’avoir atterri sur une autre planète et pour finir les geysers del Tatio. 

Le Saint Tropez chilien ? 

Je suis typiquement tombé dans le genre d’endroit que j’abhorre. Les plages bondées à a ne plus savoir pourquoi. Le genre d’espace ou je ne peux plus respirer. Où chaque parcelle de sable gagnée est un paradis. Puis le soir quand tout le monde s’en va ma plage devient un dépotoir. Un ramassis d’ordure, de bouteilles de Coca et de sacs plastiques. Vous trouverez les même plages en  France, en Espagne (Barcelone par exemple) et partout dans le monde.  

Retrouvailles

Mon ancien coéquipier belge en KLR est descendu par l’Argentine, moi par la côte chilienne mais je suis allé tellement vite à travers le désert qu’on a décidé de se retrouver à La Serena quelques centaines de kilomètres avant Santiago où il terminera son voyage.

Retour sur le Blackview BV6000, un téléphone pour baroudeur !

Il était tranquillement perché sur mon porte téléphone, en mode GPS quand en plein milieu d’une quatre voies je vois un truc tomber de la moto. C’était lui. On est à Viña del Mar. Dans le trafic urbain. Je m’arrête aussitôt sur la voie de droite. Personne dernière moi, je cours. Il est toujours là, je le récupère. Les voitures me klaxonnent. Je reviens. Je monte sur la moto. Il marche encore. J’y crois pas, j’étais à 70 km/h, l’écran, était déjà cassé mais il fonctionne toujours aussi bien.  Je reprends doucement ma respiration. Mais quelle téléphone faut-il pour résister […]

Cette fois ci c’est vraiment pas le pied

On s’amusait comme des fous sur nos premiers chemins en Patagonie. Ici, il y a de plus en plus d’espace verts, de magnifiques lacs. On sent aussi que ce voyage n’a pas fini de nous surprendre. Pour corser un peu les choses on décide alors de passer par un petit chemin et voir l’Argentine. La route des sept lacs, sur la très connue “ruta 40”. Clément lui en a déjà fait un petit bout mais pas moi. 

De la pampa aux glaciers !

Malgré les aléas sur la V-strom de Clément on a fini par repartir, la suspension réparée comme on a pu, direction la Patagonie. Plus précisément Punta Arenas où je suis au moment d’écrire ces lignes.Depuis, les semaines ont été assez difficiles et parfois riches en émotions.

Quelques semaines à travailler dans une ferme 

Deux jours avant d’arriver à Punta arenas on s’était installé dans un champ. Enfin on avait juste posé les motos. L’agriculteur était venu nous voir pour nous proposer un meilleur endroit dans son champ si jamais le vent se lève.Il avait du travail à finir et c’est naturellement qu’on est allé l’aider. Il a accepté avec plaisir. Après ça on s’est dit qu’on répéterait bien ça sur une plus grande distance. 

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