Le bateau sur l’amazone, enfer ou croisière ? 

Inutile de vous dire qu’en tant que touristes nous sommes à la merci de ces ramasseurs de commission, ce genre de passeurs auxquels j’ai dû faire face seul à Baku pour traverser la mer Caspienne.

Cette fois la chance nous sourit, deux des motards rencontrés la veille vont nous aider. Une précieuse aide que nous ne serons comment remercier.

Bref pour aller à Santarem de Macapa il faut se rendre au port de Santana. De là il y a moultes bateaux qui partent un peu partout. Les étals avec pleins d’affiches devant l’entrée du port sont justes des petites cahutes emplies d’hommes friands de commissions.

Le mieux c’est donc de gérer directement avec le commandant du bateau. Pour nous ce sera facile car Anderson va faire l’intermédiaire. Nous n’avons pas pu épargner la commission pour rentrer dans la zone portuaire. Il faut prévoir 10 reals par moto. Ensuite direction ledit bateau où le capitaine gère l’embarquement (enfin il le supervise de son hamac en fait). Chargement des motos et fixation pour qu’elle ne bouge pas.

Nous en avons eu pour 270 real (75e) pour nous et la moto. Repas compris. Et sur ce point on a surement beaucoup de chance car la nourriture est top. D’ailleurs les membres de l’équipage aussi. Nos casques sont restés une nuit sur la table à côté de l’entrée du bateau. A refaire le chargement de la belle pour mettre les chose qui craignent dans les caisses fermées on en a tous les deux oubliés le casque. C’est au petit matin seulement que je m’en suis rendu compte ! Petit stress vite dissipé ! Franchement c’est une bonne preuve de confiance (que j’essayerai de ne pas tester une deuxième fois).

Pour ce qui est du bateau s’il s’est arrêté deux fois. Il avance en moyenne à 16km/h. La distance à parcourir à vol d’oiseau et d’environ 450 km. Bref traverser l’Amazonie ne se fait pas en 5 minutes. Nous on s’occupe tranquillement, le moteur fait un bon bruit, les hamacs se touchent et la proximité est plus qu’omniprésente.

Pourtant je m’attendais à bien pire. Les gens sont calmes, la lumière s’éteint à 19h30 laissant place à une veilleuse verte. Par contre il fait chaud, humide et les moustiques font leur apparition de temps à autre.

Nous avons rencontré deux hollandais qui comptent rejoindre le Pérou par bateau. Nous avons aussi discuté avec quelques brésiliennes dont Caroline qui parle super bien anglais et apprend tout ça de chez elle. Elle connaissait même des mots de français…  Elle vit avec sa maman dans un petit village qui s’appelle Almeirim.

Voilà, demain nous essayons de dormir sur Alter do Chao juste à  côté de Santarem. Il paraît que le village est magnifique. Puis ensuite à nous la Transamazonica !

Merci aux membres du club de moto de Macapa, et plus particulièrement à Anderson et Rodrigo pour leur aide précieuse.

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  3 commentaires pour : "Le bateau sur l’amazone, enfer ou croisière ? "

  1. Toujours sympas de te lire. Et l’aventure humaine est superbe avec de belles rencontres.
    Je suis allé rechercher la conversion du réal en euros. Si tu peux le noter dans le texte, il me semble que cela serait plus clair pour les lecteurs.
    Bonne route et prenez du plaisir.

Et vous qu'en pensez-vous ?

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