Repos et derniers kilomètres en solo !

Parfois il y a besoin de se reposer, j’aurai le droit à ma deuxième indigestion du voyage et surement pas la dernière non plus, un vrai calvaire mais  l’endroit est sympa et m’a permis de faire quelques rencontres.

Les touristes se font plus présent au fur et à mesure que j’approche d’Ulan-Bator et le prix commence à grimper. Toutefois je suis pas mécontent car j’ai l’occasion de retrouver de la nourriture plus typique de nos pays et qui change un peu du mouton et des boîtes de poisson.

Je décide de rouler tranquilement vers la ligne d’arrivée et après une trentaine de kilomètre j’arrive près de sources chaudes. L’occasion de passer une aprem à glander près de la piscine et de commencer le livre “Road Angels, Le tour du monde à moto” de Eric Lobo pour me changer les idées. Je trimballe ce livre offert part un couple d’amis depuis le départ et je pense que c’était le parfait moment pour le commencer. Il ne durera d’ailleurs pas bien longtemps. J’y lirai beaucoup de sentiment, des histoires, des annectdotes que j’ai moi même vécues ou ressenties. Le lendemain je repartirai et les difficultés vont arriver.

Alors que je cherché une cascade dans une magnifique vallée la belle décide de ne plus démarrer, aucun bruit, même pas un claquement, la poussette ne donne rien si ce n’est qu’elle fait du bruit de temps en temps. Je n’avais déjà pas assez d’eau pour ma journée ayant perdu une des bouteilles sur les kilomètres précédent me voilà avec une moto qui ne démarre pas, aucun réseau cependant je ne m’inquiète pas il y a une ger à quelques kilomètres de là. Après une heure je secoue la belle et elle finit par donner un petit signe de vie puis à la pression suivant elle démarre. Je suis au milieu d’une vallée, la prochaine ville est à 100km je n’ai pas de réseau et plus assez d’eau. Je continue ma route sans arréter le moteur, gaz a fond mais avec beaucoup de précaution, je ne dois pas caller ni tomber. J’essaye de trouver ces chutes d’eau que je suis venu voir mais visiblement les locaux d’avant m’ont indiqué la mauvaise route (je ne le sais pas encore), je continue, le deuxieme lieu que je voulais voir est un monastère, mais je dois faire un détour et difficile d’imaginer laisser la moto allumé pendant que je visite ce lieu de culte. Je continue donc ma route, la rivière que je dois traverser s’agrandit au fur à mesure que je descent la vallée. Je me demande bien ou je vais la traversé et la piste devient de plus en plus difficile. Je m’imagine à caler au milieu de la rivière sans aucun moyen de redémarrer… Je ne l’a traverserai finalement pas avant d’avoir atteins la ville, un pont enleverra toutes mes inquiétudes, direction un hotel avec du wifi. L’idée c’est de vérifier la belle et d’avoir l’aide de mon mécano (TT BIKES). Une heure plus tard la belle tourne de nouveau à merveille, un mauvais contact empéché le courant d’arriver jusqu’au démarreur. C’est con, avec un peu moins de stress j’aurai trouvé la panne dans la vallée et j’aurai pu continuer tranquilement. Bref je me console en visitant le superbe monastère Erdenne Zuu qui se trouve dans la ville ou je suis arrivé.

Le lendemain je repars vers le nord je n’ai pas envie de finir mon voyage sur un bel asphalte mais je vais en avoir qu’en même. Par ici les routes se font de plus en plus présente. Ensuite je décide de prendre la direction d’un parc national près de UB. J’y laisserai de nouveau des plumes, je suis tombé dans un fossé au milieu de la route et j’ai essayé dans ressortir, l’embrayage à cramé et je n’avais plus aucune traction après m’en être sorti. Je décide de redescendre de la montagne. Je suis stressé, trop stressé à l’idée de ne pas réussir à finir ce voyage. Je le sais mais je descends en roue libre, et je finirai une deuxième fois dans le tallu, le sable sans traction c’est presque impossible, j’étais en trains d’essayer d’avoir un maximum de vitesse pour remonter la prochaine colline et ne pas tomber pendant la descente. Après une heure, et la venue de plusieurs gardes forestiers le problème se résoud tout seul. Le seul moyen quand on a se soucie c’est d’attendre que tout refroidisse. L’embrayage est encore plus tardif maintenant, j’avais pourtant changé les disques garnis au départ… L’endroit ou je vais dormir est magnifique, dernière nuit sous la tente et je pars le lendemain pour la ligne d’arrivée. Direction Ulan-Bator par les pistes et je vais pas me rater, des biens corsées, dont une partie seulement pratiqué par les motos. La ville est gigantesque, il y a des usines partout, je suis pas ravi à l’idée d’y passer beaucoup de temps mais la deuxième partie de mon aventure va commencer ici.

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